29052012 DEUX ORAGES VIOLENTS LE QUÉBEC SOUS LA FLOTTE À 07:00 & 17:08 POUR SE FAIRE ENTENDRE SANS L'UTILISATION DE CASSEROLES!

«ARABIC» «汉语» «DEUTSCHE» «eNGLISH» «ESPAÑOL» «Français» «העברים» «русско»

Nombreux sont ceux qui se sont réveillés au son du tonnerre ce matin, alors que des orages s'abattaient un peu partout sur le Québec.

Les régions de Montréal, Québec, l'Estrie, la Beauce, le Saguenay et l'Abitibi ont été touchées. La foudre a d'ailleurs frappé à divers endroits.

Les précipitations très importantes en peu de temps ont généré des accumulations d'eau problématiques sur plusieurs routes. À Montréal, une voie de l'autoroute métropolitaine a d'ailleurs été fermée en direction ouest, à la hauteur du boulevard Pie-IX.

Un taxi, une voiture et un camion de livraison sont également restés coincés sous un viaduc montréalais, au coin des rues Viau et Hochelaga, dans l'Est de la ville.

Ces accumulations d'eau s'expliquent par une masse d'air très humide, selon André Cantin, d'Environnement Canada. «L'estimé, à partir des données radar, nous indique entre 40 et 50 mm de pluie en moins d'une heure, ce qui explique les conditions d'inondations que certains secteurs ont connu», précise-t-il.

Ce cocktail météorologique cause aussi des pannes de courant dans certains secteurs, dont celui de Chicoutimi-Nord, au Saguenay.

Plusieurs régions profitent actuellement d'accalmies, mais des veilles d'orages violents demeurent en vigueur pour les régions de Montréal, l'Estrie et les Bois-Francs.

Accompagnés de forts vents et de précipitations soudaines et très abondantes, ils sont attendus en fin d'après-midi, vers l'heure de pointe. Selon M. Cantin, tous les secteurs de l'Outaouais au Saguenay-Lac-St-Jean sont potentiellement visés.

Un déluge s’abat de Mont-Tremblant à Sherbrooke, laissant les plus graves dégâts pour Montréal

Publié le: mardi 29 mai 2012, 10H15 | Mise à jour: mercredi 30 mai 2012, 24H07

Une partie du réseau de métro de Montréal a été paralysée pendant quelques heures sur la ligne orange entre les stations Lionel-Groulx et Berri-UQAM

La foudre a causé un début d’incendie sur le toit d’un immeuble de la rue Sherbrooke Est.

Les arrondissements de Montréal les plus touchés :

› Ville-Marie

› Sud-Ouest

› Lasalle

Les principaux dommages constatés par la Ville de Montréal :

› Nombreux refoulements d’égouts

› Nombreux puisards bouchés, leurs couvercles partis à la dérive

› Accumulation d’eau sur les chaussées

Des rues gorgées d’eau, un bon nombre de sous-sols inondés, des lieux publics fermés. Le violent orage qui s’est abattu sur une partie de la province a causé bien des émois hier en fin d’après-midi.

De Sherbrooke au Mont-Tremblant, Dame Nature a fait des siennes. Et Montréal n’est pas en reste. Les pluies torrentielles qui se sont abattues pendant près de 30 minutes sur la métropole ont provoqué des accumulations variant de 40 à 70 millimètres selon le secteur.

En comparaison, le mémorable déluge du 14 juillet 1987 avait vu de 57 à 103 mm d’eau s’abattre sur Montréal en deux heures.

Le niveau de l’eau a rapidement grimpé dans les rues, surtout au centre-ville, provoquant la fermeture de certaines routes.

«C’est très peu fréquent», s’étonne le météorologue d’Environnement Canada, André Cantin. Le phénomène ne se voit qu’à tous les cinq ans, environ, dans un secteur donné.

Une masse d’air très chaud au-dessus de la ville avait causé une première vague d’orages en matinée. Le temps ensoleillé qui a suivi a «chauffé la marmite et permis le développement d’autres cellules orageuses qui ont éclaté en fin d’après-midi», explique M. Cantin.

Le Service de sécurité incendie de Montréal a été débordé. Vers 21 h, il y avait toujours plus de 1 000 appels de citoyens aux prises avec des refoulements d’égouts et des inondations sur les bras en attente d’une intervention. C’est incroyable», lance le chef Claude Deschuymer.

Les pompiers étaient déjà chez elle lorsque Toula Drimonis a constaté que le stationnement souterrain de son immeuble était inondé et que le portique d’entrée principale s’était effondré sous la pression de l’eau.

«C’est un désastre», déplore celle dont le contenu de la remise est fichu. «Perdre les choses que je peux remplacer, ça ne me dérange pas trop. Mais j’avais des livres, des photographies. Ça me rend vraiment triste», confie-t-elle.

En plus des alertes à la tornade, la Montérégie, qui avait connu 10 200 pannes en matinée, a été affectée par l’orage de l’après-midi.

«À 16 h, on avait réussi à redescendre à 667 foyers en panne, mais, avec l’orage de 17 h, on est rendus à 3 500 pannes», a indiqué Marie-Hélène Devault, porte-parole d’Hydro-Québec.

Le réseau du métro de Montréal a aussi fait les frais du «déluge». Le niveau d’eau dans les tunnels reliant les stations Square Victoria, Place d’Armes et Champ-de-Mars était tel que les pompes ne fournissaient plus. Le service a été interrompu sur la ligne orange le temps que l’eau se résorbe.

À la Place Ville-Marie, qui a été évacuée, l’eau en est venue à couler à travers les luminaires au plafond de certaines boutiques, raconte une employée. «On n’a jamais vu quelque chose comme ça», lance Mélanie.

Orage sur la ville de Montréal, le mardi 29 mai 2012, en fin de journée. Certaines rues de la ville ont ÉtÉ inondes. SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI

Ça c'est la noirceur du centre-ville sous un orage violent à 17h08 un 29 mai 2012! Ça fait bizarre

Vue de notre bureau à l'heure actuelle, aïe aïe aïe le ciel nous tombe sur la tête!

Un violent orage a perturbé le centre-ville de Montréal, mardi le 29 mai 2012 en fin de journée. Inondation dans un logement de Pointe-Saint-Charles. COURTOISIE

Un violent orage a perturbé le centre-ville de Montréal, mardi le 29 mai 2012 en fin de journée. Un arbre est tombé sur la rue Gilford, près de l'avenue Papineau.

SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI Un violent orage a perturbé le centre-ville de Montréal, mardi le 29 mai 2012 en fin de journée. Un arbre est tombé sur la rue Gilford, près de l'avenue Papineau.

BERNARD BARBEAU/AGENCE QMI Inondation partielle la station de métro Square-Victoria, Montréal, le mardi 29 mai 2012.

Michel Desbiens/AGENCE QMI Un violent orage a perturbé le centre-ville de Montréal, mardi le 29 mai 2012 en fin de journée alors que l'eau inondait plusieurs endroits comme sur cette photo prise à l'intersection St-Jacques et Université.

Martin Chevalier / JdeM L'eau qui s'infiltre dans le stationnement de la Cité du Multimédia sur Wellington. MARTIN CHEVALIER/LE JOURNAL DE MONTRÉAL…AL/AGENCE QMI

Courtoisie Louise Poulin Photo prise mardi 29 mai 2012, vers 17:45, aux abords du métro Longueuil... suite l'orage!.

SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI Orage sur la ville de Montréal, le mardi 29 mai 2012, en fin de journée. Certaines rues de la ville ont inondées. SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI

SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI Orage sur la ville de Montréal, le mardi 29 mai 2012, en fin de journée. Certaines rues de la ville ont été inondées.

SYLVAIN DENIS/AGENCE QMI Orage sur la ville de Montréal, le mardi 29 mai 2012, en fin de journée. Certaines rues de la ville ont t inondes.

(Montréal) L'orage violent qui s'est abattu sur Montréal mardi a engendré de nombreux dégâts dans la grande région métropolitain.

Des inondations aux quatre coins de la ville ont forcé la fermeture de nombreuses rues, tunnels et centres d'achats ainsi que l'arrêt de la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. Près de 30 000 foyers ont été privés d'électricité dans l'ensemble de la province.

Les orages ont commencé à gronder en fin de journée dans le sud du Québec, en particulier au-dessus les régions de Montréal et de Laval. Environnement Canada rapporte que 45 millimètres de précipitations sont tombés sur l'est de Montréal en moins d'une heure. Des vents allant jusqu'à 60 km/h sous les cellules orageuses ont été enregistrés.

Lorsque les orages ont commencé à éclater vers 17h00, un avertissement de tornade a même été émis. Il ne s'est pas concrétisé.

Les précipitations ont engendré d'importantes accumulations d'eau sur les chaussées un peu partout dans la métropole. Entre 17h30 et 19h00, Transports Québec a décidé de fermer l'autoroute 720 Est (tunnel Ville-Marie) ainsi que la sortie Université (direction ouest). Selon Yves Kirouac, porte-parole de Transports Québec, une dizaine de voitures y ont été piégées. Une poignée d'autres automobilistes a subi le même sort dans une bretelle de l'échangeur de ville Saint-Pierre, où convergent l'autoroute 20 Est et la route 138.

À Montréal, de nombreuses voitures sont restées coincées dans les flots, surtout dans les arrondissements Sud-Ouest et LaSalle, qui semblent avoir été les plus durement touchés. Sur la rue Saint-Patrick, près de la rue Léger, en bordure du canal Lachine, des voitures se sont retrouvées prisonnières des eaux qui ont subitement monté au niveau de leur capot. Les pompiers ont dû les secourir.

Benoit Dorais, maire de l'arrondissement Sud-Ouest, rapporte que les tunnels Atwater, Carillon et Sainte-Marguerite ont été fermés dans son secteur.

Les pompiers ont aussi demandé à Hydro-Québec de couper le courant au poste Atwater en raison des nombreuses inondations dans le secteur. Cette station alimente 7000 abonnés. En tout, à Montréal, 15 300 clients sont privés d'électricité.

Les lourds couvercles d'acier de nombreux trous d'homme ont volé dans les airs sous la forte pression d'eau, et un geyser d'une dizaine de mètres a été observé sur la rue Saint-André dans le Plateau-Mont-Royal.

Plusieurs centres commerciaux du centre-ville ont aussi été inondés, notamment le centre Eaton et la place Montréal Trust.

«Un pied d'eau s'est accumulé en cinq minutes dans le magasin, au niveau métro. Nous avons du évacuer rapidement à cause de l'électricité, mais à première vue, si je calcule rapidement j'ai facilement 50 000 $ de dommages plus le mobilier. Probablement plus, je le saurai quand je pourrai y retourner demain», raconte Yves Malenfant, gérant du Centre du rasoir, au niveau métro du Montréal Trust.

Dans le Sud-Ouest, de nombreux refoulements d'égouts ont causé l'accumulation d'une eau brunâtre et nauséabonde dans les rues.

«Il y a plusieurs rues où il y a jusqu'à 18 pouces d'eau et de fortes odeurs d'égouts. Il y en a qui ont les portes ouvertes et qui sortent les déchets de leur maison dans la rue, au coin Workman et Green. Ça va nécessiter une opération pour assurer la santé publique. Il y a aussi des couvercles de trous d'homme qui ont été déplacés. C'est dangereux», décrit le maire de cet arrondissement, Benoit Dorais.

Quatre bibliothèques et trois centres communautaires de son secteur sont aussi fermés en raison d'inondations.

Un glissement de terrain est aussi survenu dans le Sud-Ouest, laissant sur un terrain privé un cratère de quatre mètres de diamètre par un à deux mètres de profondeur.

Dans Notre-Dame-de-Grâce, un muret de briques s'est effondré sur la voiture du propriétaire des lieux.

De très nombreux immeubles sont inondés et évacués, un peu partout en ville.

La Presse a aussi constaté qu'une quantité importante d'eau s'était accumulée à l'intérieur de la station place d'Armes dans le Vieux-Montréal. Il y aurait quelques centimètres sur le sol à l'étage des guichets. La STM a d'ailleurs annoncé vers 18h15 un arrêt de service sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx pour une durée indéterminée.

La centrale 911 de Montréal a reçu, au plus fort de l'orage, un si grand nombre d'appels qu'elle a excédé sa capacité. Du côté de Longueuil, le scénario est similaire, rapporte la police locale.

Montréal et sa région ont été victimes d'importantes inondations, à la suite de violents orages, le 29 mai. Photo: Bernard Brault, La Presse

Première publication 29 mai 2012 à 17:52 | Mise à jour : 29 mai 2012 à 22:18

Le violent orage qui a éclaté mardi en fin d'après-midi a causé de nombreuses inondations au centre-ville de Montréal et 15 300 pannes d'électricité.

C'est l'arrondissement du Sud-Ouest qui a été le plus touché avec 7000 foyers privés de courant vers 19 h 30, selon le porte-parole d'Hydro-Québec Jean-Philippe Rousseau. L'électricité pourrait ne pas être rétablie avant le milieu de la nuit.

Les fortes pluies et les vents violents ont causé une forte accumulation d'eau dans les rues de Montréal, forçant l'évacuation de plusieurs stations de métro.

La ligne orange a été fermée pendant trois heures, soit de 18h à 21h, entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. «La limite d'accumulation d'eau sécuritaire a été dépassée» entre les stations Champ-de-Mars et Square-Victoria, a confirmé Daniel Fortier du Service de police de la Ville de Montréal.

Peu avant 21h, la ligne orange a repris du service, mais la station Square-Victoria n'était toujours pas accessible aux usagers, en raison des infiltrations d'eau.

À la suite du débordement des canalisations d'eau de la ville et du refoulement des égouts, plusieurs rues de la métropole ont été inondées, c'est le cas de toutes les routes «surbaissées par rapport à l'environnement», selon le porte-parole du SPVM, comme des routes qui passent au-dessous des voies de chemin de fer.

Le tunnel Saint-Rémi a été fermé durant un moment dans le quartier Saint-Henri.

À 20:00, la bretelle d'accès à la rue University était rouverte à la circulation et la bretelle d'accès à l'autoroute Bonaventure s'apprêtait à redevenir accessible. «Le moteur de certains véhicules s'est retrouvé noyé et une dizaine de remorquages ont dû être effectués», a rapporté Yves Kirouac, l'un des porte-parole de Transport Québec.

De nombreux résidants de Montréal se sont retrouvé les pieds dans l'eau. «On est en débordement d'appels», a signalé le porte-parole des pompiers, Benoit Brouillard, selon qui les gens qui appellent au 911 ont parfois dû être mis en attente.

Plusieurs sous-sols ont été inondés, c'est le cas de celui de TVA, aux abords duquel les pompiers ont constaté un geyser d'eau qui s'échappait d'une canalisation, de la salle des archives de Radio-Canada, ainsi que des Cours Mont-Royal.

La Grande Bibliothèque de Montréal a été temporairement évacuée et fermée, tout comme plusieurs centres d'achat ou encore l'École de technologie supérieure, au coin des rues Notre-Dame et Peel.

Plusieurs pavillons de l'UQAM (les pavillons E, DE, R, DS et le Centre Pierre-Péladeau) ont été fermés pour une durée indéterminée «en raison d'infiltrations d'eau», et «toutes les activités qui devaient s'y dérouler sont annulées , a signalé Jenny Desrochers, de la direction des communications de l'UQAM.

Vers 19 h, la situation avait tendance à se stabiliser, selon les pompiers de Montréal.

(photo: MonTopo) La rue Denonville à Ville-Émard pendant l'orage de mardi en fin de journée.

(Crédit: Geneviève Samson - MonTopo)
Rue Galt dans l'arrondissement Verdun, entre les rues Verdun et Wellington.

(Crédit: Maxime Brown - MonTopo)
Le tunnel Ville-Marie fermé pour cause d'accumulation d'eau.

(Crédit : Nathalie Fontaine - MonTopo)
Inondations à Ville-Émard, un homme en kayak dans la rue.

(Crédit: Johanne Carrier - MonTopo)
Inondations à l'intersection de Saint-Jacques et Richmond dans la Petite-Bourgogne à Montréal.

(Crédit: Mya Paradis - MonTopo)
Chute d'un des plafonds de l'UQAM dans le pavillon des sciences de la gestion.

Le violent orage qui a éclaté mardi en fin d'après-midi a causé encore plus de pannes d'électricité au Québec que celui du matin.

Des précipitations intenses ont causé des inondations dans plusieurs secteurs de Montréal, en fin d'après-midi, entraînant une interruption de service dans le métro et la fermeture du tunnel Ville-Marie dans les deux directions en pleine heure de pointe.

André Cantin, météorologue à Environnement Canada, a fait état de «plusieurs cellules d'orages violents ayant traversé le sud-ouest du Québec» du milieu de l'après-midi jusqu'en début de soirée. La violente tempête a aussi frappé la Montérégie, les Laurentides, la Vallée du Richelieu, l'Estrie et la Beauce.

À Montréal, ce sont une cinquantaine de millimètres qui sont tombés en une heure seulement. Selon M. Cantin, la région métropolitaine et la Rive-Sud ont reçu de 40 à 70 mm en fin de journée, et même 80 mm par endroits. Ces précipitations se sont ajoutées à celles ayant sévi sur Montréal vers 5 h, mardi matin, et qui avaient laissé entre 20 à 40 mm de pluie sur certains secteurs de la ville.

Sur la Rive-Sud de Montréal, des alertes de tornade ont été émises, mais aucun dommage n'avait été signalé. Selon Environnement Canada, le pire était passé vers 19h. Mais le passage de ces cellules orageuses aura fortement perturbé les déplacements des Montréalais.

Le service du métro, interrompu sur la ligne Orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx, reprenait graduellement vers 20h50, environ deux heures après le début des perturbations. Mais les wagons n'effectuaient aucun arrêt à la station Square-Victoria. En ce qui concerne le tunnel Ville-Marie, fermé dans les deux directions vers 17 h 30, la circulation est revenue à la normale peu après 20:00.

À 21:00, Hydro-Québec rapportait que quelque 15 000 abonnés étaient privés d'électricité dans l'ensemble de la province, dont un peu plus de 11 000 à Montréal seulement.

Deux heures plus tôt, Hydro-Québec parlaient de 28 300 sans électricité dans l'ensemble de la province, et 15 300 sur l'île de Montréal. Les précipitations poussées par le vent ont inondé des rues et des édifices, entraînant des évacuations dans plusieurs établissements d'importance, dont la Grande Bibliothèque, la bibliothèque de l'Université Concordia et deux pavillons de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

Certains centre commerciaux auraient aussi été touchés. Les précipitations brèves mais très intenses ont submergé partiellement certaines rues du centre-ville et causé des accumulations dans des stations de métro. À Place-d'Armes, dans le Vieux-Montréal, l'eau montait jusqu'aux chevilles aux guichets de la station.

Les rafales de pluie ont déferlé dans la ville, donnant l'impression du passage de nuages blancs puissants. Le ciel s'était éclairci dans la journée, après une matinée marquée par de forts orages. Des dommages mineurs ont été signalés dans les bureaux de Radio-Canada au centre-ville.

On avait craint à un moment pour le secteur des archives. Si ce sont surtout les accumulations d'eau qui ont causé des problèmes, les rafales de vents ont dépassé par endroits les 90 kilomètres à l'heure. M. Cantin a expliqué le phénomène par une «instabilité de l'air très chaud et humide et l'approche d'un front froid pour la fin de soirée».

Montréal et sa région ont été victimes d'importantes inondations, à la suite de violents orages, le 29 mai. Photo: Bernard Brault, La Presse

Montréal et sa région ont été victimes d'importantes inondations, à la suite de violents orages, le 29 mai.

Les violents orages qui sont passés au-dessus de Montréal ont laissé dans leur sillage une pluie de dégâts. En l'espace de 15 minutes, commerçants et citoyens de Montréal ont vu l'eau monter et les dommages s'accumuler.

La soirée de Stéphane Garneau, de l'arrondissement de LaSalle, a été cauchemardesque. Elle s'est terminée aux urgences. «En quelques minutes, il y avait de l'eau jusqu'aux genoux dans mon garage. Puis, le plafond s'est mis à couler. Il y avait de l'eau qui sortait par le ventilateur. J'ai coupé le courant et tenté d'enlever les ampoules du luminaire, mais il a décroché du plafond et je me suis ouvert la main. Mon tendon est sectionné», a-t-il raconté en entrevue téléphonique. «C'est l'horreur. Je vis dans un croissant. La rue a été inondée au complet. Lorsque j'ai quitté pour l'hôpital, tout le monde sortait l'eau de leur sous-sol et de leur garage à la chaudière.»

Les inondations ont aussi causé bien des dégâts sur la Rive-Sud de Montréal. Les élèves du Collège Français, à Longueuil, ont eu toute une frousse lorsque les égouts ont refoulé par les toilettes, causant des accumulations d'eau de près de 20 cm au sous-sol. «Il y a eu tout un branle-bas de combat pour évacuer les enfants dans une pièce sûre», a raconté Lise Millette, mère de deux enfants qui fréquentent l'école. «Lorsque je suis arrivée, tout le monde était fébrile. Les plus petits pleuraient parce que les plus grands leur ont fait croire qu'ils allaient se noyer dans l'eau! Par ailleurs, le téléphone du service de garde ne fonctionne plus parce que l'électricité a dû être coupée. Ça a causé des inquiétudes chez les parents.»

L'eau s'est mise à couler par les murs et le plafond chez Chloé Poirier-Sauvé, une artiste du Plateau Mont-Royal. «Environ 30 secondes après que la pluie se fut mise à tomber de manière intense, on a commencé à entendre des bouillonnements, puis l'eau s'est mise à sortir par le mur, le plafond et le plancher. C'est comme s'il pleuvait dans la chambre. Ça sentait mauvais, ce qui nous porte à croire qu'il y a eu un refoulement d'égout.»

Karina Bertrand, qui vit dans la rue Bannantyne, à Verdun, a vécu la même situation. «Tout était sec, et en moins de deux minutes, il y avait deux pouces d'eau sur le plancher. C'est sorti par les toilettes. J'entendais de l'eau couler dans les murs. Elle descendait des appartements d'en haut, qui ont eu la même chose. ÇA fait des bulles dans mon plafond. La rue Bannantyne s'est remplie d'eau, les autos faisaient des vagues en y circulant», raconte Mme Bertrand, qui habite au rez-de-chaussée. «Je n'ai plus d'électricité et suis dans le noir depuis 19:00. Ça fait 10 ans que je suis ici et je n'ai jamais vu ça. Heureusement, je n'ai pas trop de dommages, j'ai eu le temps de débrancher les appareils et de mettre en hauteur tout ce que je pouvais.»

Plusieurs centres commerciaux du centre-ville ont été inondés hier, notamment le Centre Eaton et la Place Montréal Trust. Les dommages n'ont pas été évalués, mais tout porte à croire que les commerçants risquent d'essuyer des pertes importantes. «Un pied d'eau s'est accumulé en cinq minutes dans le magasin, au niveau métro», a raconté Yves Malenfant, gérant du Centre du rasoir de la Place Montréal Trust. «Nous avons dû évacuer rapidement à cause de l'électricité, mais à première vue, si je calcule rapidement, j'ai facilement 50 000$ de dommages, en plus du mobilier. Probablement plus, je le saurai quand je pourrai y retourner demain.»

Des rues gorgées d'eau, un bon nombre de sous-sols inondés, des lieux publics fermés. Le violent orage qui s'est abattu sur une partie de la province a causé bien des émois hier en fin d'après-midi.

De Sherbrooke au Mont-Tremblant, Dame Nature a fait des siennes. Et Montréal n'est pas en reste. Les pluies torrentielles qui se sont abattues pendant près de 30 minutes sur la métropole ont provoqué des accumulations variant de 40 à 70 mm selon le secteur.

En comparaison, le mémorable déluge du 14 juillet 1987 avait vu de 57 à 103 mm d'eau s'abattre sur Montréal en deux heures.

Le niveau de l'eau a rapidement grimpé dans les rues, surtout au centre-ville, provoquant la fermeture de certaines routes.

«C'est très peu fréquent», s'étonne le météorologue d'Environnement Canada, André Cantin. Le phénomène ne se voit qu'à tous les cinq ans, environ, dans un secteur donné.

Une masse d'air très chaud au-dessus de la ville avait causé une première vague d'orages en matinée. Le temps ensoleillé qui a suivi a «chauffé la marmite et permis le développement d'autres cellules orageuses qui ont éclaté en fin d'après-midi», explique M. Cantin.

Le Service de sécurité incendie de Montréal a été débordé. Vers 21 h, il y avait toujours plus de 1 000 appels de citoyens aux prises avec des refoulements d'égouts et des inondations sur les bras en attente d'une intervention. «C'est incroyable», lance le chef Claude Deschuymer.

Les pompiers étaient déjà chez elle lorsque Toula Drimonis a constaté que le stationnement souterrain de son immeuble était inondé et que le portique d'entrée principale s'était effondré sous la pression de l'eau.

«C'est un désastre», déplore celle dont le contenu de la remise est fichu. «Perdre les choses que je peux remplacer, ça ne me dérange pas trop. Mais j'avais des livres, des photographies. Ça me rend vraiment triste», confie-t-elle.

En plus des alertes à la tornade, la Montérégie, qui avait connu 10 200 pannes en matinée, a été affectée par l'orage de l'après-midi.

«À 16 h, on avait réussi à redescendre à 667 foyers en panne, mais, avec l'orage de 17 h, on est rendus à 3 500 pannes», a indiqué Marie-Hélène Devault, porte-parole d'Hydro-Québec.

Le réseau du métro de Montréal a aussi fait les frais du «déluge». Le niveau d'eau dans les tunnels reliant les stations Square Victoria, Place d'Armes et Champ-de-Mars était tel que les pompes ne fournissaient plus. Le service a été interrompu sur la ligne orange le temps que l'eau se résorbe.

À la Place Ville-Marie, qui a été évacuée, l'eau en est venue à couler à travers les luminaires au plafond de certaines boutiques, raconte une employée. «On n'a jamais vu quelque chose comme ça», lance-t-elle.

Cette ligne me permet de vous rappeler ce 02 juillet 2002 et est utilisé pour me permettre de vous indiquer une autre étape importante de mon destin. This line allows me to recall you this 02 July 2002 and is used to allow me to indicate you another important step of my destiny. Esta línea permite que mí recuerdelo este 02 julio 2002 y sea usado para permitir que mí indicarle otro paso importante de mi destino.

JÉSUS CHRIST DE NAZARETH EXIGE MA LIBERTÉ 55 IL VEUT VOIR MES ÉPAULES LIBRES DE TOUTES INJUSTICES SOCIALES ET DE TOUTES MALADIES MENTALES!...

...SANS L'AIDE DE JÉSUS LE CHRIST DE NAZARETH ÇA VA COÛTER YINKE PLUS CHER! 0

IL Y A UN TEMPS POUR TOUT, UN TEMPS POUR TOUTE CHOSE SOUS LES CIEUX: UN TEMPS POUR NAÎTRE, ET UN TEMPS POUR MOURIR; UN TEMPS POUR PLANTER, ET UN TEMPS POUR ARRACHER CE QUI A ÉTÉ PLANTÉ; UN TEMPS POUR TUER, ET UN TEMPS POUR GUÉRIR; UN TEMPS POUR ABATTRE, ET UN TEMPS POUR BÂTIR; UN TEMPS POUR PLEURER, ET UN TEMPS POUR RIRE; UN TEMPS POUR SE LAMENTER, ET UN TEMPS POUR DANSER; UN TEMPS POUR LANCER DES PIERRES, ET UN TEMPS POUR RAMASSER DES PIERRES; UN TEMPS POUR EMBRASSER, ET UN TEMPS POUR S'ÉLOIGNER DES EMBRASSEMENTS; UN TEMPS POUR CHERCHER, ET UN TEMPS POUR PERDRE; UN TEMPS POUR GARDER, ET UN TEMPS POUR JETER; UN TEMPS POUR DÉCHIRER, ET UN TEMPS POUR COUDRE; UN TEMPS POUR SE TAIRE, ET UN TEMPS POUR PARLER;…

ECCLÉSIASTES 3:1-14

…UN TEMPS POUR AIMER, ET UN TEMPS POUR HAÏR; UN TEMPS POUR LA GUERRE, ET UN TEMPS POUR LA PAIX. QUEL AVANTAGE CELUI QUI TRAVAILLE RETIRE-T-IL DE SA PEINE? J'AI VU À QUELLE OCCUPATION DIEU SOUMET LES FILS DE L'HOMME. IL FAIT TOUTE CHOSE BONNE EN SON TEMPS; MÊME IL A MIS DANS LEUR CŒUR LA PENSÉE DE L'ÉTERNITÉ, BIEN QUE L'HOMME NE PUISSE PAS SAISIR L'ŒUVRE QUE DIEU FAIT, DU COMMENCEMENT JUSQU'À LA FIN. J'AI RECONNU QU'IL N'Y A DE BONHEUR POUR EUX QU'À SE RÉJOUIR ET À SE DONNER DU BIEN-ÊTRE PENDANT LEUR VIE; MAIS QUE, SI UN HOMME MANGE ET BOIT ET JOUIT DU BIEN-ÊTRE AU MILIEU DE TOUT SON TRAVAIL, C'EST LÀ UN DON DE DIEU. J'AI RECONNU QUE TOUT CE QUE DIEU FAIT DURERA TOUJOURS, QU'IL N'Y A RIEN À Y AJOUTER ET RIEN À EN RETRANCHER, ET QUE DIEU AGIT AINSI AFIN QU'ON LE CRAIGNE. (ECCLÉSIASTE 3:1-14)

«ARABIC»
سفر الجامعة 3:1-14 «汉语»
傳道書 3:1-14 «DEUTSCHE»
Prediger 3:1-14 «eNGLISH»
Ecclesiastes 3:1-14 «ESPAÑOL»
Eclesiastés 3:1-14 «Français»
Ecclésiaste 3 «העברים»
קהלת 3:1-14 «русско»
Екклесиаст 3:1-14