Sherbrooke, le 06 avril 1995

Commission des affaires sociales
1020, route de l’Église, 2e étage
Place de ville 2
Ste-Foy (Québec) G1V 3V9
 
Cette lettre a été écrite le 06 avril 1995 de l'hôpital où j'étais interné contre mon gré. Son but était de porter plainte devant la Commission des Affaires Sociales dans le but de me libérer de ce CALVAIRE. Cependant elle n'avait pas été présenté car mes bourreaux m'ont libérés avant qu'elle soit présenté.
 
À qui de droit,

Mon nom est Serge Lacombe, je suis hospitalisé au CHUS contre mon gré depuis le 11 février 1995. Dès mon entré ici, je refusais toutes médications, car j’en prenais aucunement avant de me retrouver hospitalisé.  Je n’ai jamais consommé aucune drogues de mon existence et j’étais sur le point de compléter un DEC en technique de santé animal, ma période d’examens finaux était du 13 février au 24 février 1995. En date de demain le 07 avril 1995, j’aurai été interné 55 jours toujours contre mon gré ! 

Historiquement, j’ai fais mon entré au CHUS le 11 février à l’unité d’urgence escorté de 2 policiers de la Ville de Sherbrooke. Refusant de prendre une médication per os on m’en a donné de force par intra-musculaire dans une fesse. Le 13 février, on m’a conduit dans l’aile psychiatrique du CHUS soit l’unité 4B. En arrivant au 4B, parce que j’ai averti tout les gens présents que m’a venu dans cette unité se ferait sans aucune médication et qu’ils seraient incapables de m’en donner, même s'ils s'unissaient tous ensemble pour m’en donner de force, car tout cela iraient à l’encontre de la charte québécoise des droits et libertés de la personne. Un membre du personnel a décidé d’appeler la police pour sa protection (en aucun temps, j’ai avancé vers lui). Alors, je lui ai dit : «Appelle la police car j’ai besoin de protection.» 

À l’arrivée de la police, ces policiers m’ont demandé de les suivre dans une chambre, c'était la chambre 4661 soit celle de l’isolement. Ils m’ont fouillé, puis une infirmière m'a donné une injection intra-musculaire dans une fesse. Par la suite on m’a attaché au lit avec des poignets de cuir. Le lendemain tout mon organisme était au ralenti, suite à l’administration de cette drogue. Ma vision ainsi que ma démarche était affectée alors devant cette insécurité.  Je me suis plié contre nom gré à une médication (per os).

On me passait des entrevus continuellement en me disant; ça tourne vite d’en ta tête, ça tourne vite dans ta tête. Une méthode très reconnue d’hypnotisme. On m’avait trouvé une maladie, la maladie bipolaire (maniaco-dépression) pour me guérir de cette maladie on m’a donné per os : lithium, rivotril, dolmane, haldol… à cause de plusieurs fautes professionnelles commises entre le 11 février et le 13 mars 1995 on a réussi à intoxiquer mon organisme. Je me suis retrouvé livrer à moi-même frôlant ainsi la mort. Après une nuit d'enfer le lendemain le 14 mars 1995, j’ai cessé toute médication et j’ai demandé mon droit au refus de traitement ainsi que mon congé de leur hôpital ou mon transfert dans un autre hôpital. Au lieu de me donner ce que je demandais, on m’a mis dans une cure fermée depuis le 27 mars 1995. J’ai été alors évalué par un 2e psychiatre évidemment le 2e a confirmé l’évaluation de la 1ère, soit un geste protectionniste. 

La réouverture ou réévaluation de cette garde en établissement se fera le 07 avril 1995. On décidera pour moi de me libérer de cette cure ou on me gardera contre mon gré pour 3 mois. Pendant tout ce temps passé en dedans je n’avais qu’une idée en tête finir mon DEC en technique santé animale sans drogue dans mon organisme car depuis mon entrée ici je suis en santé. Je refuse toute médication depuis le 14 mars 1995. Du 14 mars au 27 mars 1995, j’ai combattu tous les effets secondaires du sevrage par le yoga et par le fait que je suis à l’écoute mon corps depuis plusieurs années. La journée où j’ai décidé de ne plus prendre de médicament tous mes privilèges de sortie m’ont été enlevés. Depuis le 27 mars seulement, je peux lire et écrire. Un professeur désigné par le collège de Sherbrooke (maintenant CÉGEP de Sherbrooke) est venu m’évaluer en vue de mon retour au collège pour répondre à 9 examens finaux qui seront étalées du 1er au 20 mai 1995. Mon professeur a constaté que je ne peux pas me concentrer pour étudier en ces lieux maudits. 

Ici on a tenté de me laver le cerveau à plusieurs reprises, on a placé ma famille dans un climat de peur entraînant des souffrances énormes. On a terni ma réputation car je sui coupé de mes proches et de mes amis depuis 55 jours et cela injustement car la raison qui fait que je me retrouve ici c'est parce le 11 févier j'ai donné un coup de poing sur une table de cuisine dans ma maison. Aucun meuble n’a été brisé et aucune personne n’a été blessée, de plus en aucun temps j’ai porté atteinte à ma vie ou à ma santé de quelques manières que ce soit. Par contre ici ont m’a torturé mentalement et physiquement.  J’exige donc m’a liberté et réparation.

Serge Lacombe

Communiqué de Presse du mardi 27 juin 2000 - La Tribune de Sherbrooke - Pénurie de psychiatres au CHUS - Au cours des 10 derniers mois, six des 18 membres de l'équipe de spécialistes du département de psychiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke ont remis leur démission. - 30 - Serge Joseph Adrien Bourassa-Lacombe aimerais savoir : Étaient-ils impliqués dans le dossier du CHUS 398 068 ? Ont-ils été confrontés au potentiel de dangerosité du milieu (voire MAFIA MÉDICALE) ? Si quelqu'un possède des informations pouvant m'aider à obtenir justice face au corps médical impliqué dans le dossier du CHUS 398 068. Ces révélations seront très appréciées pour convaincre les coupables de se repentir et de comprendre que la vérité qui est dite éclaire le corps et guérit l'âme. Alors il vaut mieux pour eux que la vérité soit révélé le plutôt possible, car Jésus-Christ mettra un jour en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qu'il manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due !

Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke
3001, 12e avenue Fleurimont Sherbrooke
Unité 101